Bienvenue à Ouidah, une ville béninoise fascinante, située sur la côte atlantique de l'Afrique de l'Ouest. Au-delà de ses plages pittoresques et de son paysage lagunaire, Ouidah dévoile un riche patrimoine culturel et historique qui remonte à l'époque de la traite transatlantique. Mais Ouidah est bien plus qu'une ville chargée d'histoire ; c'est aussi un centre dynamique de développement économique, éducatif et commercial. Lisez cet article, pour en apprendre plus sur cette ville magnifique.
Situation géographique et histoire de Ouidah
Située sur la côte atlantique du Bénin, Ouidah est une ville côtière d'une importance historique et culturelle considérable. Localisée à environ 40 kilomètres à l'ouest de la capitale nationale, Cotonou, Ouidah bénéficie d'une position stratégique en bord de mer.
Sa proximité avec l'océan Atlantique lui confère une histoire riche, marquée par le commerce des esclaves au cours de la traite transatlantique. La Commune de Ouidah s'étend sur un territoire d'une étendue de 364 kilomètres carrés. Elle est limitée au sud par l’Océan Atlantique, à l’est par Abomey-Calavi, à l’ouest par Grand-Popo, et au nord par les communes de Kpomassè et Tori - Bossito.
L'histoire de Ouidah est un mélange captivant de cultures africaines, européennes et américaines.
Population et démographie
Selon les données les plus récentes, la ville compte actuellement approximativement 150 000 habitants. Cela en fait l’une des villes les plus peuplées du Bénin. La composition ethnique prédominante au sein de la population de la Commune inclut principalement les groupes ethniques : Fon, Mahi, Nago, Xuéda, Mina.
Les Xuéda, étant les premiers occupants de la ville de Ouidah et de ses environs, ont une longue histoire enracinée dans la région. Les Fon, originaires d'Abomey, ont afflué en grand nombre à Ouidah, particulièrement pendant le règne du Roi Agadja.
Ce dernier a conquis le royaume Xuéda de Savi et a établi Ouidah comme sa façade maritime en 1727. Les différentes activités pratiquées par la population sont : l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’élevage et la chasse. Ouidah abrite une population jeune, avec une proportion significative de jeunes de moins de 25 ans.
Économie et entreprises
La ville abrite un éventail diversifié de secteurs économiques qui contribuent à son dynamisme. Parmi les principales industries présentes, l'agriculture occupe une place prépondérante, avec la culture de produits tels que le maïs, le coton et l'huile de palme. Ces activités agricoles fournissent un emploi substantiel à la population locale et participent à la sécurité alimentaire régionale. Ouidah comporte plus de 150 entreprises tout domaine confondu.
Outre l'agriculture, le secteur des pêches joue également un rôle caractéristique dans l'économie de la ville en raison de sa position côtière favorable. En parallèle, le commerce est un pilier économique important à Ouidah. La ville est réputée pour ses marchés animés où les produits locaux, les objets d'artisanat, et les souvenirs attirent les résidents et les visiteurs. Les marchés présents dans cette ville sont entre autres le marché Kpassè, de SION Market, du marché de Pahou, et du marché Aux Puces (Ouidah).
De plus, des boutiques et des entreprises locales (plus de 100) prospèrent dans les quartiers commerçants de la ville. L'économie de Ouidah est également stimulée par le tourisme, grâce à son riche patrimoine historique et culturel. Les nombreux visiteurs affluent chaque année pour explorer les sites historiques et les musées.
Education
L'éducation de base est largement accessible, avec un réseau d'écoles primaires et secondaires (plus de 20) bien établi qui assure la scolarisation de nombreux enfants de la commune. La ville abrite plus d’une dizaine d’établissements d'enseignement supérieur, dont l'Université de Ouidah, qui propose une variété de programmes académiques. Elle attire des étudiants de tout le Bénin et d'ailleurs. Le nombre croissant d'étudiants inscrits témoigne de la réputation croissante de l'université et de la ville en tant que centre d'excellence académique.
Sécurité et services de police
La coopération entre les forces de l'ordre et la communauté locale joue un rôle essentiel dans la prévention de la criminalité. La ville abrite plus de 3 commissariats de police dont le commissariat central de la ville. Les commissariats de police organisent régulièrement des initiatives communautaires visant à renforcer les liens avec les résidents et à promouvoir la sensibilisation à la sécurité.
Cette approche collaborative contribue à maintenir un environnement sécurisé pour les habitants et les visiteurs. En outre, l'indice de sécurité de Ouidah est globalement favorable, avec un faible taux de criminalité par rapport à d'autres villes de taille similaire. Les autorités locales travaillent en étroite collaboration avec les organismes de sécurité nationaux pour garantir une réponse rapide et efficace en cas d'incident.
Climat, température et paysage
La température moyenne annuelle à Ouidah se situe généralement entre 25°C et 30°C, avec des variations saisonnières relativement modérées. Cependant, les mois de la saison sèche peuvent connaître des journées particulièrement chaudes, avec des températures dépassant parfois les 35°C. Les nuits sont généralement plus fraîches.
La région de Ouidah dispose d'un système hydraulique bien développé, comprenant plusieurs plans d'eau importants. Parmi ceux-ci, nous pouvons mentionner les lagunes de Djessin et Donmè, ainsi que le lac Toho.
Ces plans d'eau sont alimentés par les cours d'eau qui descendent des bassins du sud-ouest, notamment le Couffo et le Mono. Ces fleuves apportent un approvisionnement constant en eau aux lagunes et au lac, soutenant ainsi les écosystèmes aquatiques locaux.
De plus, d'immenses plantations de cocoteraies et de palmeraies dominent le paysage, en particulier dans le village de Gakpé. Cette végétation luxuriante contribue à la beauté naturelle de la région et à son importance économique grâce à la production de noix de coco et d'huile de palme.
Sites de Loisirs et tourisme
Les visiteurs ont la possibilité de se plonger dans l'histoire en suivant le circuit "La Route de l'Esclave". Ce parcours de 3 km commence à la Place aux Enchères et se termine à la Porte du Non-Retour. Il est noté la présence d’autres sites touristiques tels que l’arbre de l’oubli, la Case Zomaï, le mémorial de Zoungbodji, la Case de Zomaci et le Mémorial du Répentir. Ces lieux de mémoire et de monuments rappellent le douloureux passé de la traite des esclaves tout en célébrant la résilience et la réconciliation.
